Le lancement du concours Agritech Innovation Challenge axé sur l’exploitation des solutions digitales innovantes est effectif grâce à un point de presse tenu le 17 juillet 2024 à Yaoundé.

Le compte à rebours est déclenché. Les start-ups ont jusqu’au 20 août 2024, délai de rigueur, pour se faire enregistrer sur la plateforme :https://www.aic.interactivconsulting.com/ L’outil est conçu à l’effet d’effectuer les tout premiers tris. Les candidats présélectionnés prendront part à des finales régionales à Bafoussam, à Ébolowa, à Garoua et à Limbe entre juillet et août 2024. Le point de presse présidé par le Ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a apporté les précisions suivantes : « l’Agritech Innovation Challenge ambitionne de sélectionner, sur toute l’étendue du territoire national, des jeunes Camerounais porteurs de projets innovants et à fort impact dans le secteur agro-pastoral. Il rentre dans le cadre de la mise en œuvre de l’axe stratégique n°3 du Projet d’accélération de la transformation numérique au au Cameroun, PATNUC, notamment le secteur agro-pastoral. Il inclut l’agriculture, l’élevage et la pêche ». La compétition désormais en cours est d’un ancrage institutionnel soutenu. Elle provient du livre-programme du Président Paul Biya. Son Pour le Libéralisme communautaire pose que : « les technologies de l’information et de la communic ation doivent bénéficier d’une plus grande attention au regard des succès remarquables qu’elles ont en Afrique…Nous devons nous arrimer à cette évolution et transformer nos modes de production, par l’introduction et l’accroissement du secteur numérique dans les différents secteurs d’activités ».
Trois membres du gouvernement, en marge du Ministre hôte, ont accordé leur cachet solennel à cet événement. Le Ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Gabriel Mbaïrobé, y voit une opportunité pour la jeunesse de faire montre de son expertise. Le Ministre de l’Élevage, des Pêches et des Industries animales, Dr Taïga, se réjouit du fait de devoir rattraper le retard qu’accuse la digitalisation de sous-secteur. Son exemple porte sur l’exploitation, à titre d’illustration, des puces électroniques. Elles accordent de tracer les animaux dans l’itinéraire étable-assiette. Toutes les informations sur le propriétaire, l’alimentation et autres y sont disponibles. Le Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Issa Tchiroma Bakary, était également présent.
Le balle est désormais dans le camp des startups. 400 millions sont mobilisés à cet effet. Chacun des 10 lauréats en recevra environ 40 millions de francs. Un tel investissement exige des innovations digitales d’impact dans le domaine agro-pastoral. Les journalistes se sont inquiétés des éventuels déficits en matière de gouvernance. Le Coordonnateur national, Dr Mfuh Winfred F. K., rappelle que le numérique est un secteur de transparence. Nul ne gère les espèces sonnantes et trébuchantes. L’apport financier du PATNUC intervient à titre d’appui technique à la réalisation d’un projet qui part d’un plan d’affaires

Lien vers la plateforme d’inscription :https://www.aic.interactivconsulting.com/