PROJET D’AMENAGEMENT DES TERRES ET D’INSTALLATION DES GRANDS PRODUCTEURS AGRICOLES DANS LA PLAINE CENTRALE
le long de l’axe routier Batchenga-Ntui-Yoko-Tibati-Ngaoundéré Vecteur d’accélération de la politique d’import-substitution (Limitation d’importation et augmentation de la production nationale)
Présenté par : Le Directeur des Etudes, des Programmes et de la Coopération (DEPC/MINADER)
Dans la stratégie de développement 2020-2030 (SND30), le Gouvernement a mis l’accent sur la politique d’import-substitution comme outil de diversification économique et de réduction du déficit structurel de sa balance commerciale en vue d’inverser cette tendance déficitaire chronique. Elle ambitionne , dans la perspective de l’accomplissement des objectifs de la Vision 2035, de faire du Cameroun un pays émergent, démocratique et uni dans sa diversité. SDSR/PNIA 2020-2030, s’est fixé comme un des objectifs généraux, l’amélioration des performances du secteur rural pour le rendre capable d’assurer de façon durable la souveraineté alimentaire de la population et de contribuer au développement économique et social du Cameroun. Le développement du secteur agricole est identifié comme l’une des principales sources de croissance économique. Les autorités comptent pour cela, booster le secteur agricole en portant la croissance du secteur primaire autour des 5% l’an au cours de la période 2020-2030, au regard des potentialités énormes dont regorge le pays.
La construction de la route Batchenga – Ntui – Yoko – Tibati – Ngaoundéré
entamée, sera un atout important dans le cadre du développement des
infrastructures de transport en vue de faciliter des accès comme stratégie de lutte
contre la pauvreté.
Le projet « plaine centrale » est l’un de levier pour l’atteinte des objectifs de
la SND30 et fera du Cameroun ce « grenier d’Afrique ».
Le MINADER envisage donc le long du corridor de la route Batchenga jusqu’à
Ngaoundéré, d’installer de « véritables villages agricoles » en parfaite harmonie
avec sa vision Stratégique de Développement de l’Agriculture Camerounaise et
la concrétisation de sa mutations vers une agriculture de « seconde
génération ».
Ce projet, considéré comme « l’autoroute agricole » va d’une part renforcer
l’intégration nationale et l’équilibrage intra-régions et d’autre part accroître les
activités, les revenus et améliorer l’accès aux services socio-collectifs de la
majeure partie de la population
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