Rome, 25 septembre 2020 – Le Fonds International de Développement Agricole des Nations Unies (FIDA) a annoncé aujourd’hui un investissement de 59,9 millions de dollars US pour financer une prolongation de six ans du succès du Projet d’Appui au Développement des Filières Agricoles (PADFA). Gilbert F. Houngbo, Président du FIDA, et Alamine Ousmane Mey, Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (MINEPAT) de la République du Cameroun se sont rencontrés virtuellement pour signer l’accord de financement de la deuxième phase du Projet d’Appui au Développement des Filières Agricoles (PADFA II)
Le Cameroun a un grand potentiel pour répondre à sa demande alimentaire et améliorer les conditions de vie de la population rurale. Environ 32 000 ménages ruraux pauvres bénéficieront du nouveau projet, qui aidera les petits agriculteurs et stimulera la production de riz et d’oignon dans le pays. L’objectif primordial du projet est de renforcer les moyens de subsistance ruraux pour accroître les revenus, d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et d’intégrer des approches pour atténuer l’impact du changement climatique.
Les petits agriculteurs des chaînes de valeur du riz et de l’oignon ont été confrontés à une productivité et des revenus relativement faibles. Le projet introduira des mesures pour garantir la disponibilité de semences de qualité résilientes au climat et d’autres intrants, et une gestion plus efficace des terres et de l’eau, y compris la modernisation des infrastructures d’irrigation pour réduire la dépendance des producteurs à l’égard de l’agriculture pluviale. Il s’efforcera également de minimiser les pertes après récolte en fournissant des installations de stockage et de traitement adéquates.
Le projet vise à autonomiser les femmes et les jeunes qui sont particulièrement vulnérables aux événements liés au climat et à d’autres chocs. Cinquante pour cent des participants au projet seront des femmes, qui ont généralement un accès limité aux financements et aux outils de production. Au moins 30 pour cent des participants seront des jeunes, qui sont souvent confrontés à des taux de chômage élevés.
Le FIDA a financé le projet avec un prêt de 47,0 millions de dollars US. 10,8 millions de dollars US sont fournis par le biais d’un cofinancement national, dont 8,7 millions de dollars US du gouvernement du Cameroun et 2,1 millions de dollars US des bénéficiaires eux-mêmes. Un cofinancement supplémentaire d’environ 2,1 millions de dollars US provenant d’autres partenaires de développement est en cours de finalisation. Le projet atteindra 15 départements du pays – Nord, Extrême Nord, Nord-Ouest et Ouest – une augmentation par rapport aux onze départements atteints par le PADFA I.
« Ce nouvel accord de financement arrive au bon moment, alors que nous sommes confrontés aux impacts négatifs en cascade de la pandémie COVID-19 », a déclaré Abdelhaq Hanafi, directeur national du Cameroun. « Les petits producteurs sont au centre des activités du FIDA et y investir est une condition préalable à la sécurité alimentaire. »
PADFA II travaillera avec 111 coopératives d’agriculteurs pour stimuler la production et la productivité des petits agriculteurs, développer un programme de semences améliorées de riz et d’oignon et faciliter l’accès au financement rural et aux marchés où les agriculteurs peuvent vendre leurs produits. Il s’attaquera aux pertes alimentaires en construisant 26 entrepôts de riz, 28 maisons bioclimatiques pour le stockage des oignons et cinq centres de collecte et de conditionnement des oignons et en réhabilitant 25 km de routes rurales pour l’accès des produits aux marchés. L’installation de deux unités d’étuvage du riz ajoutera de la valeur à la transformation du riz.
Nous saluons émotionnellement ce projet dont j’ai eu la chance de lire avec intérêt.
En effet, je suis non seulement un producteur agricole avec une expérience de plus de dix ans de pratique mais aussi en tant que celui qui rêve avoir une aide, un conseil, un accompagnement… De ce projet.
Par ailleurs, je suis étudiant chercheur à l’Université de Ngaounderé. Ma première expérience a était jugé sur mon mémoire de master dont j’ai eu la chance de réaliser en 2018-2019. Ce travail scientifique porte également dans le sens de la problématique de pertes post – récolte de la production de fruits (mangue) dans la Commune de Ngaounderé 3eme. Un mémoire présenté et soutenu devant les jurys le 10 décembre 2019. En 2020 je suis retenu en thèse avec un projet qui va dans le même thématique mais à l’ échelle du grand-Nord du Cameroun.
Bien cordialement .